PARCE QUE JE
Dans la grande dérive, Toi feuille vive,
Tu plantes tes rêves à coup de fleurs,
de dentelles et de bois sombres.
Des rêves obstinés comme Toi
Et qui brillent du doux incendie
Des bois cirés dont tu aimes t’entourer.
Les vêtements que tu portes,
Qui te portent si bien,
Leur précision informelle
Finalement te dénudent.
Tu es couleur presque rouge
Couleur de cette vie pétale
Encore hésitante des épines
Que tu as su acquérir
Pour vivre malgré tout.
Tu es....
Parce que tu aimes.
La grâce de la dentelle
Des portraits d’enfants
Et des pluies de musiques
T’ont appris un monde acceptable
Tu es parce que Je.
Parce que J’aime
Tes joies encore toutes parfumées d’enfance
Parce que j’aime
Cette façon que tu as de te redresser dans ta vie
Comme ce geste de la tête que l’on fait
Pour chasser la mèche rebelle
Dire encore....
Que tu es telle qu’il me plairait de croire
Et que même....
Si ce n’est que pour un peu
Que tu es....
Parce que Je.