Je te retrouve lorsque je te touche en douce la paume de tes mains.
M’en voilà en veine d'effleurer ainsi et aussi chaudement les tiennes
Je caresse les petites rivières bleues touareg qui les parcourent si bien
Très doux ruisseaux s’écoulant de ton sang irrigant de toi les si vivants
Je te regagne encore en me frottant longuement à ta ligne de vie de bohémienne
Il m’en pousse en fort tendrement encore un autre poème de mes je t’aime
Où tous mes petits doigts disent à mon oreille que c’est pour des longtemps
J’en épouse ton pouls lors d’un entrelacs majeur de nos doigts qui se nouent
C’est un truc d’enfant un beau pacte du sang qui se scelle en bon billet doux
Je glisse alors et en fort avec délice mes doigts vers les finesses de ton poignet
Tout autour délicatement un à un les enroule en si et très amoureux bracelet
Je te menotte fermement pour que pour toujours toi tu restes et sois avec moi
Mais c’est moi qui serais ton petit prisonnier de ça mon aimée n’aies jamais peur
Nul n’est besoin comme on fait aux pigeons voyageurs d’avoir une bague au doigt
Quand tant tient à cœur de l’autre de ne désirer que son très grand bonheur.
