Frileux poème
Du côté des caresses tant et tant de galvaudés
Que l’on y retrouve surtout des paires de fesses
En de si ridicules petites montagnes très pelées
D’avoir été trop voulues pour de désirées ivresses
Du côté des tendresses restent tant d’inachevés
Que tout est à éternellement encore être donné
Comme diapason voilà les sons des entrées vibrations
Etre le là en corps qui saura toujours faire ça
Et se rassurer avec des ridicules qui ne tuent pas
Arcs en ciel disposés sur de très doux horizons
Revenir vers de beaux essentiels en nos moissons
Je vais je crois mourir et ça tombe bien toi aussi
Avant de succomber offrons nous quelques réussir
Sur une inventée île de Malte faisons nous croisés
Tu seras toujours comme moi si fragile et trop petite
L’urgence est en des sans hâte très déterminés
Seuls sauront nous héberger des temples de granit.
Leur crinière est très longue et flotte au vent
Sur la rive du temps courent des chevaux blancs
Ouvrons les possibles des très rouge et des peut être
Mon si beau indocile et si tremblant petit être vivant
L’amour viendra manger dans nos demain décidés
Des enfants de nous alors viendront à paraître
Amusés ils colleront leur nez à nos fenêtres
Et de fidèles chiens s’endormiront à nos pieds
De tes mains lentement tu déplies tes doigts
Par pour prendre mais en abandon tendre de toi
Du passé d’alors froissons les trop tristes papiers
Te donnant une plume passera une oie écrivaine
Pour des nécessités d’avoir à donner des je t’aime
Pour très bien nourrir et égayer ce si frileux poème.