La première fois que l’on t’entend, que l’on te voit, nous sommes un peu gênés et l’on se doit de t’écouter et de te regarder plusieurs fois.
Car il nous faut le temps d’accepter et de reconnaître ce que tu nous dis, car tu nous dis aussi et en évident, même si c’est malgré Toi, que c’est nous qui sommes les plus grands des handicapés.
Mélopées de ces cordes que tu caresses avec ton corps accablé par tant de désordres, de ton cœur tu nous donnes une immense harmonie.
On en a des envies de te dire, et par milliers, des : mon amour et des ma chérie, auxquels on voudrait ajouter des toujours pour te les donner.
Avec ce violon, que tu tiens, tout contre Toi comme maman fait avec son bébé, tu nous racontes tant de douceurs et de si beaux, tu nous racontes : qu’elle est tout de même belle la vie...
Alors que pauvres de nous, bien trop petits, avec nos âmes si rétrécies, on y croyait hélas plus trop, tant nous sommes devenus que des idiots ....
De ta voix enfantine ensuite tu nous câlines, puis des cordes de ton violon tu nous enveloppes à nouveau, nous disant en évident des : ne me prenez pas froid, même quand la vie n’est pas, comme il se doit.
Gaelynn Lea, tu es et tu resteras toujours l’absolue beauté...
Pizzicato de tes doigts sur les cordes tendues, comme gouttes d’eau tombant d’un toit, tu en transformes si bien nos pluies en joies.
Même quand tu ne seras plus là et si par hasard un peu plus longtemps, nous on te survit, on se souviendra toujours de toi.
De tous ces effets que sur nous tu as faits, et nous en auront alors, le plus magnifique et le plus éternel des contes de fée :
Merci à Toi pour toute cette beauté, car elle est absolue....