A la criée des jours
A la criée des jours qui nous sont trop en deçà
Lorsque pour les fuir et que bien l’on s’en va,
la plume vient nécessaire et nous redonne le la
pour d’écrire les mystères des amoureux mots.
Ulysse revient après un voyage bien trop long
Pénélope lui pardonne et lui donne en bénédiction
les délices affections de son calice et c’est beau
Cocons des soies tissés par de noctambules papillons
tout est si doux tout alors n’est plus qu’émotion
Sur l’horizon un très couchant soleil reste bloqué
cela serait alors pour lui un crime des lèse majestés
de faire venir une nuit porteuse d’endormissements
tout est là à adorer et tendrement à savourer
Sur le cadran du temps les aiguilles en sont affolées
Elles en tremblent énormément tout est si bouleversé
Car il est si beau il en devient si grand ce bel instant.
Tout alors bien enfante et est un grand défi à relever
il est trop modeste le bombyx à soie aux antennes hirsutes
autant que la laide larve de libellule qui sort de la fange
et très souvent aussi en de même les chenilles si étranges
mais alors en rester là ne serait que l' immonde des insultes
tout n’est tout au plus que demandant à être mieux rêvé
c’est la réalité des devenir qu’il faut impérativement imaginer
Alors il est plus que grand temps que l’on crève les yeux
à l’instant même de tout ceux qui se font impécunieux
qui ne savent pas afflictions oh les malheureux faire cela
pour ne les faire coups de bâtons plus qu’avancer à tâtons
cela les rendront absolution très nécessairement plus bons.
La Colombe de Christophe aussi s’est terriblement trompée,
en arrivant si grandement en étranges hasards en si à côté
on ne le saura en grand jamais si c’est pour du mal ou du bien,
surtout pour les maintes fois tant décimés des amérindiens
Santa Maria ! Santa Maria ! Que l’on doit au moins trois fois répéter !
Mais si on peut si on doit détester ces pas assez bien imaginés
reste tout de même et ça il le faut le saluer de l’élan les beautés.
J’en deviens le petit roi de mes humbles et en suis tout agenouillé
les rares et si belles joies que j’en ai me consacrent en félicités
car mes forts et ardents désirs firmament ne vont pas plus loin
que de bien parfois embrasser avec passion et amour des mains.