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Codicille
CODICILLE
Lorsqu’on regarde en étant bienveillant
Finalement chacun est un oiseau tremblant
Où il y a quelque chose à aimer
Se dévêtir ne plus faire semblant
Aller sans cesse chercher
Des forces dans les fragiles
Alors la très légère pensée
Vient se mettre sur le bord des cils
Rappelant tout ce que l’on a oublié
Fous de nous en nos regardés
Les grands et petits moi
Prennent de nos alarmes
Une unique et elle est en larme
Une habillée de couleur Parme
Nous sommes les fruits
De tout ce qui c’est enfui
D’un enfantement dans des douleurs
Pitoyables mendiants de nos bonheurs
Nostalgique de cette vie utérine
Rêvant d’une vie câline
Dans de tortueux demains
Qui n’en prennent pas du tout le chemin
Alors aller chercher un granit
Plus loin que ce qui ravine
Un hors une aimée pépite
Qui tue ce qui donne des effrois
Une infinie douce et câline
Une autre à lui gueuler sur les toi
Donne-moi ce que je ne sais pas
A deux tout sera moins hideux
Et nous n’aurons plus jamais froid