Les lavandières
Dans la vieille ville de Hyères tout en haut perché il y a un extraordinaire lavoir très ancien
J'y suis tombé en bonheur sur ce jamais vu alors que j'y suis allé plutôt assez souvent
Petit explorateur de moi le nez en l'air reniflant toujours les moindre traces des passés
Laissant que le hasard bien guider l’avancée de mes pas sans avoir de préconçus chemins
C'est un temps à contre courant au bout d'un moderne et très étonnant escalier descendant
J’ai retrouvé oh joies en vue de ces temps révolus en pensées les si belles féminines lavandes d'hier envolées
Vieilles et jeunes et entre d’eux ainsi par la tâche réunies savon de Marseille et énergiques d'elles brossés
Perfides et gais commérages et rires en étincelles pour oublier l'eau glacée où leurs mains sont plongées
Mais ces temps de tant souffrances en mes imaginés avaient les beautés aussi d'être bien éloignées
De l’ éternelle arrogance et des suffisances des hommes auxquels elles se sont un jour données
Mais cependant à leurs elles maintenant parties en pitié oh les pauvres en six pieds sous terre
Moi je trouve de quoi leur dire avec émotions et amour de quoi maintenant leur tendrement leur raconter
Que polie par elles lisse comme peau de bébé par les penchés de leurs ventres frottant dévoués et tant affairés
De leur dire que du bord si usé du lavoir longtemps j'ai caressé très doucement la si douce étonnante pierre
Pour les faire avec tendresse à moi revenir de leurs vies faites de pas assez et qu’elles m’ont ému ces petites lavandières d’hier.