Les Elsa
Jamais je ne m’embarquerai téméraire à raconter cela
De ce qu’il y a et avait dans les si beaux yeux des Elsa
Cela serait une horreur de bien trop jouer aux Harpagon
Mais peut être qu’un jour je dirai tout ce qu’il n’y avait pas
Dirait ce qu’elles auraient préféré avoir sur leurs horizons
Et le goût qu’avaient en vrais les beaux fruits de leurs passions
Peut être même qu’un jour à celle aragonaise je lui inventerai
Des enfants rien qu’à elle qui semblent ne pas être encore vrais.
Bien qu’écrire soit se contorsionner pour accoucher
Les solitudes accouplées restent des pactes de sans
Le mystère de la part inconnue en son aimée restant
Est une torture au poids des plus subtile et cruelle
Ils en sont des nuées ceux qui s’y sont brisés les ailes
La part restante de solitude a trop des parfums de pitié
De l’aimée la figure est si imposée entre le réel et l’inventé
Des écharpes de nos bras que l’on passe lorsqu’on l’enlace
L’envie est là de les faire simplement de soie très jaune
Pour n’avoir en étreinte rien qu’une petite fille jonquille
Et de chasser jusqu’aux idées noires de victoire de Samothrace
Sans alors risquer la dégénérescence des après midi de faune
Et pouvoir être plus en des pudeurs d’âmes qui se déshabillent
Alors que la vie en habitudes qu’elle n’a perdues tout vitriolait
Elsa et Louis vous aviez compris que seule et même sans triolet
Toutes les nécessités de devoir au moins entrer en grande poésie
Qu’il fallait pour en sauver un peu et magnifier d’elle les envies.