de choses et d'autres sur le chemin des mots

Rubrique Mondaine

 

Rubrique Mondaine,

 

 

Carnet blanc :

 

Le week-end précédent celui des Rameaux j'ai eu le privilège d'assister au mariage de Marie  LAFORET et Maxime LE FORESTIER .

Privilège en effet, car les mariés avaient choisi l'intimité, et refusé la couverture des chaînes TV .

Après un passage à la Mairie de Fresnes, la cérémonie religieuse eut lieu en l'église de St- Leu-La-Forêt.

Les invités étaient nombreux : Robert Charlebois, Diane Dufresne, Gérard Méleze, la troupe des Robins des Bois au complet, Francis Platane, Jacques Dutronc, Danielle Delorme et José Acacias ; Thierry Termite avait été pressenti comme témoin pour Marie mais remplacé au dernier moment par Patrick  Chesnais quant à Maxime, ce fut Marie Dubois.

Comment ne pas être ému, par cette musique d Olivier Messiaen et en voyant devant l'autel Maxime se portant comme un charme, ce massif Forestier auprès de sa future promise, si frêle dans sa robe couleur tilleul ?

En regardant Marie, je pensais que cela faisait longtemps qu'elle n'était pas remontée sur les planches. Je pensais à ce coup d'arrêt dans sa carrière lorsqu'elle avait refusé le rôle principal pour le film Massacre à la Tronçonneuse. Mais voilà que les mariés prêtèrent sarment en disant la phrase solennelle : Je serais ton tenon, tu seras ma mortaise.

 J'étais sous le charme...

Puis ce fut le repas à l'auberge des Cèdres, les discussions à bâtons rompus sur le grand absent, l'ami, Paul Preboist, et si vers la fin de sa vie il était devenu un peu dur de la feuille, avec son air pas trop futé il était tout de même toujours prêt à faire feu de tout bois. Mais voilà que la cuisinière aboie, que les sandres ça ne se mange pas froid. Je me retrouve en bout de table, noyé par les paroles d'un obscur voisin, tout juste bon à me passer le pain et les râbles de lapin , il me saoule avec ses racines,dit qu'il est de bonne souche et corse par sa branche cadette, il m'énerve et j'en tremble, envie de le noyer, s'il pouvait s'taire. Heureusement le blanc était de derrière les fagots et les copeaux de chocolat sur la glace délicieux. Aussi, je ne pris pas ombrage de cette fin de repas ;

On aura beau dire ce fut une bien belle journée même si le lendemain j'avais un peu la gueule de bois.

 

Michel Astégiano