de choses et d'autres sur le chemin des mots

LA REDOUTE

LA REDOUTE

 

Femme naissante, tu montais d’un pas décidé

Le grand l’escalier de la vie.

Ta jupe était délicieusement courte

Et oscillait sous la douce houle de tes hanches.

Mon œil, attiré par le talon qui claque,

me fit apercevoir l’endroit exact

où cesse délicieusement le bas

et  fleurit la folle  dentelle.

Ma pensée descendit quatre à quatre

vers les heures des premiers émois.

 

En ces temps d’extrême nudité

où les corps s'emboîtent 

Qu’il était bon et doux

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