de choses et d'autres sur le chemin des mots

La Porte

La Porte

 

Porte, que le diable t’emporte, lorsque tu te fermes. Trente ans, cent ans de prison ferme.

Judas des trahisons, sésame ouvre moi, ces armes déposes les ou plutôt jette les à terre.

 

Porte je te découvre et t’entrouve, que caches- tu encore comme mystère ? Me raconteras-tu un jour, tes mille et un bruits et aussi tes mille et une nuits ?

 

Porte aux quatre vents ouverte, tu bats et tu claques, ça pince et ça écrase, gaffe pour l’ongle qui s’y coince et qui en crie  et puis qui noircit. Cela arrive si souvent, lorsque l’on ne contrôle hélas plus rien.

Chat passant par ta chatière, chat de misère et de  gargouillante gouttière,  bras de moi,  qui t’offre  une laiteuse écuelle, pour nous rendre un peu la vie moins cruelle.

Apprivoisements :

 Prends ton temps petit félin, fais de rien du tout, avance une patte et puis une oreille, le reste de toi suivra et mieux alors tous les deux, on survivra. Garde en tout,  mais juste en à peine, une très légère peur, ça cela reste toujours bon pour un battant cœur.

Viens sans bruit dans mes nuits, puis saute  silencieusement sur mon lit, pour venir en peu à peu,  lécher  très longuement mes rêves.

 Mais le lendemain, avec moi reprends quelques distances, joue avec l’idée que la nuit précédente, rien ne s’est passé. Garde pour moi et pour nous, la belle idée qu’entre nous, toujours tout,  toujours tout, sera à bien refaire. Des horribles habitudes,  tu verras, c’est vraiment le seul moyen de repousser le  si terrible de l'enfer.....